Et ca grimpe...

La semaine de travail, c’est sympa, mais le week-end, c’est tellement mieux ! Les habitudes reviennent vite, et je retrouve mes crises frénétiques du rangement du samedi matin, suivies de mes pulsions de sortie en ville histoire de voir ce qu’il s’y passe… Ludo m’a ainsi laissée m’énerver samedi, et je me suis bien défoulée (^_^; Vivent les soldes… !

On a pu tester le four, mais il ne fait malheureusement pas la cuisine tout seul :(

Vendredi, nous avions fait la connaissance de Gaëlle, métro fraîchement débarquée (comme nous) venue à l’arrache à la Réunion (comme nous) cherchant à s’installer (comme nous). Cela faisait trop de points communs pour qu’on passe à côté les uns des autres ! Aussi l’avons-nous invitée à se joindre à notre randonnée de ce dimanche au Brûlé.

Après une petite frayeur sur le temps, la pluie tombant à notre réveil à 5h30, nous avons décidé de tenter quand même cette sortie, les nuages s’étant dissipés vers 6h. Gaillards, nous nous sommes engagés sur le sentier grimpant à 800m d’altitude vers le village du Brûlé (en partant quasiment du niveau de la mer), une petite trotte de 5,5 km (Ludo demande que je souligne bien le fait que 5,5km, ce n'est que l'aller, et donc qu'avec le retour, ca fait 11km... il ne veut pas que vous pensiez que c'était une petite ballade de rien du tout (^_^; ...). Quelques passages boueux et un rien glissant en raison des gouttes tombées un peu plus tôt, mais globalement, le sentier n’était pas pire que d’habitude. Il commence dur et je soufflais plus que jamais dans la chaleur montante de cette matinée.

J’avais oublié les joies de la randonnée de montagne. Ces chemins qui montent, interminables, chaque pas où il faut pousser à chaque fois un peu plus sur ses jambes pour avancer, les bâillements à répétition, ultime tentative pour récupérer un peu plus d’oxygène. Et le mal au crâne qui se transforme en envie de vomir, où on se dit qu’on fera une pause au prochain virage, puis on découvre qu’au prochain virage, la montée se calme et devient plus facile, et on repousse toujours un peu plus le moment de l’arrêt.

Sans compter tous ces randonneurs et coureurs plus expérimentés et entraînés, nous doublant les uns après les autres d’un pas léger, la montée ne semblant pas leur poser autant de problème qu’à moi… Mais comment font ils… Ludo galopant en tête, j’essayais péniblement de le suivre, me calant sur le rythme plus tranquille de Gaëlle.



J’ai quand même fini par trouver mon rythme. En fait, l’effort devint plus supportable au fur et à mesure de la montée, la chaleur retombant et un air frais et pur venant nous revivifier. Certains passages étaient ardus, comme ce passage de rivière où il fallait franchir des éboulis.



De temps à autres, de belles vues nous redonnaient l’énergie de continuer la marche. Avant d’atteindre le village du Brûlé, un dernier passage dans une forêt de bambous est de toute beauté. Une fois le but atteint, le souffle revenu, nous pouvons profiter pleinement d’une pause méritée à l’ombre de palmiers, bien nettoyés par cette marche. La prochaine fois, si Dieu le veut, nous nous rendrons plus haut encore, à la Roche Ecrite !



L'église du Brûlé

Dérangé dans sa sieste à l'ombre

L'arrivée du sentier, saluée par une haie de bambous

Végétation très changeante sur le parcours : à 800m on trouve des résineux et des fougères !

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