Personne ce week end

On est partis en randonnée :D A lundi (^_^) !

Merci France Télécom

Rlapapapa Rlapapapa éhoého Merci France Télécom rlapapapa permettre à nos hommes

Depuis quelques jours, impossible de me sortir cette chanson de Tryo de la tête… Faut dire qu’ils font rêver, à France Télécom : nous avions tout fourni, numéro de l’ancienne ligne, noms des anciens locataires, Ludo était même allé à la boutique avant même que leur ligne soit fermée, et pourtant, depuis 2 semaines, nous attendons. Ils nous avaient dit que l’ouverture pouvait se faire deux jours après la demande, deux semaines au grand maximum. Et quand Ludo y est retourné après deux semaines, le discours avait changé « vous savez, cela prend entre deux et trois semaines pour ouvrir une ligne »… Grandiose…

Donc, toujours pas de téléphone ni d’Internet. Alors pour le coup, on se casse. Ludo a réservé le gîte de la Plaine des Chicots, au pied de la Roche Ecrite, pour ce vendredi soir. Comme je ne travaille pas demain, on partira de bonne heure pour deux jours de rando (^_^) Je vous raconterai tout ça dès lundi (ou avant si France Télécom le veut bien).

Ah oui et j’ai (enfin Ludo a) réservé mon billet d’avion pour cet été ;o) Je reviens donc en métropole du 2 au 20 juillet prochain ! J’en connais deux qui vont pouvoir se marier :D !

Et ca grimpe...

La semaine de travail, c’est sympa, mais le week-end, c’est tellement mieux ! Les habitudes reviennent vite, et je retrouve mes crises frénétiques du rangement du samedi matin, suivies de mes pulsions de sortie en ville histoire de voir ce qu’il s’y passe… Ludo m’a ainsi laissée m’énerver samedi, et je me suis bien défoulée (^_^; Vivent les soldes… !

On a pu tester le four, mais il ne fait malheureusement pas la cuisine tout seul :(

Vendredi, nous avions fait la connaissance de Gaëlle, métro fraîchement débarquée (comme nous) venue à l’arrache à la Réunion (comme nous) cherchant à s’installer (comme nous). Cela faisait trop de points communs pour qu’on passe à côté les uns des autres ! Aussi l’avons-nous invitée à se joindre à notre randonnée de ce dimanche au Brûlé.

Après une petite frayeur sur le temps, la pluie tombant à notre réveil à 5h30, nous avons décidé de tenter quand même cette sortie, les nuages s’étant dissipés vers 6h. Gaillards, nous nous sommes engagés sur le sentier grimpant à 800m d’altitude vers le village du Brûlé (en partant quasiment du niveau de la mer), une petite trotte de 5,5 km (Ludo demande que je souligne bien le fait que 5,5km, ce n'est que l'aller, et donc qu'avec le retour, ca fait 11km... il ne veut pas que vous pensiez que c'était une petite ballade de rien du tout (^_^; ...). Quelques passages boueux et un rien glissant en raison des gouttes tombées un peu plus tôt, mais globalement, le sentier n’était pas pire que d’habitude. Il commence dur et je soufflais plus que jamais dans la chaleur montante de cette matinée.

J’avais oublié les joies de la randonnée de montagne. Ces chemins qui montent, interminables, chaque pas où il faut pousser à chaque fois un peu plus sur ses jambes pour avancer, les bâillements à répétition, ultime tentative pour récupérer un peu plus d’oxygène. Et le mal au crâne qui se transforme en envie de vomir, où on se dit qu’on fera une pause au prochain virage, puis on découvre qu’au prochain virage, la montée se calme et devient plus facile, et on repousse toujours un peu plus le moment de l’arrêt.

Sans compter tous ces randonneurs et coureurs plus expérimentés et entraînés, nous doublant les uns après les autres d’un pas léger, la montée ne semblant pas leur poser autant de problème qu’à moi… Mais comment font ils… Ludo galopant en tête, j’essayais péniblement de le suivre, me calant sur le rythme plus tranquille de Gaëlle.



J’ai quand même fini par trouver mon rythme. En fait, l’effort devint plus supportable au fur et à mesure de la montée, la chaleur retombant et un air frais et pur venant nous revivifier. Certains passages étaient ardus, comme ce passage de rivière où il fallait franchir des éboulis.



De temps à autres, de belles vues nous redonnaient l’énergie de continuer la marche. Avant d’atteindre le village du Brûlé, un dernier passage dans une forêt de bambous est de toute beauté. Une fois le but atteint, le souffle revenu, nous pouvons profiter pleinement d’une pause méritée à l’ombre de palmiers, bien nettoyés par cette marche. La prochaine fois, si Dieu le veut, nous nous rendrons plus haut encore, à la Roche Ecrite !



L'église du Brûlé

Dérangé dans sa sieste à l'ombre

L'arrivée du sentier, saluée par une haie de bambous

Végétation très changeante sur le parcours : à 800m on trouve des résineux et des fougères !

En attendant le week-end...

Un petit message qui ne sert à rien, mais c’est juste pour partager avec vous la grande joie suivante :


On a un frigo et une machine à laver XD !! Ils nous ont été livrés dans la journée, et ce fut mon heureuse surprise de hier soir en rentrant de ma journée de travail (^_^) Nous allons enfin pouvoir manger des yaourts frais, des crudités, des œufs, et boire de l’eau fraîche ! Et être propres, aussi ;o) Bon, j’ai un peu honte (beaucoup même) de vouer un culte à nos nouveaux appareils électroménagers, satisfaction bassement matérielle, mais ils allègent tout de même beaucoup l’organisation du quotidien…

Les journées se suivent et je commence à prendre la routine du travail. Il arrive à Ludo de partir avec moi le matin (j’embauche à 7h du matin) pour partir sur les sentiers de randonnée. Il a pris quelques photos de sa ballade de lundi matin au Brûlé, au dessus de Saint Denis.



En vert au fond, la piste d'atterrissage de l'aéroport de Saint Denis

Un forêt de bambous


Les semis commencent à sortir de terre et on regarde leur évolution jour après jour comme des gamins avec un germe de haricot :) Quand on n’a pas accès à Facebook, il faut bien s’occuper comme on peut !

Pour finir, une apparition surprise de Ludo sur le glob :D :

Alors, Anne insiste pour que je dise quelque chose… Heu… Bart des Simpson a raison l’eau s’écoule bien dans le sens inverse des aiguilles d’une montre :) !

Petit à petit, l'oiseau...

Semaine chargée et intense… Entre le travail, l’agence immobilière prise de tête, les assurances, EDF et Veolia qui ne répondent pas au téléphone quand on a besoin d’eux, je me suis pris un bon coup de stress ! Ludo s’est chargé de France Telecom, et nous devrions avoir une connexion dans les jours (semaines ?) à venir. Heureusement que j’ai accès à la toile au bureau ! Sans Internet, on se sent vraiment perdu et les kilomètres se font alors ressentir. Où pouvons nous perdre notre temps si on nous prive de Facebook ??

De toutes façons, avec l’installation, il n’y a pas de moment pour s’ennuyer. Ne travaillant pas ce vendredi, nous en avons profité pour brûler le porte monnaie au Carrouf. La liste était longue, mais ce n’étaient que des dépenses nécessaires. Nous n’avons toujours pas de meubles, mais au moins, mercredi, nous aurons une machine à laver et un grand frigo à remplir :D ! Fini le riz-lentilles en boite et les lessives au Génie soit disant sans frotter !

Partir à l’aventure, c’est bien, mais on apprécie vite quelque peu de confort (-_-; Et la Réunion, c’est pas Koh Lanta non plus ;o)

A l’occasion de mon anniversaire et de la Saint Valentin, Ludo eut une brillante idée pour amener un peu de vie et de gaieté à notre case, en nous offrant des jardinières, du terreau et plein de graines de fleurs diverses et variées, allant de la marguerite au géranium en passant par des pensées et des bégonias ! Depuis mercredi, nous sommes ainsi en plein atelier jardinage et semis pour remplir la terrasse. J’espère qu’on aura quelque succès et que nous arriverons à obtenir quelques fleurs sur tout ce qu’on a semé !




Samedi matin, bien décidés à profiter de la matinée, nous sommes partis en ballade dans la forêt. Nous habitons juste à côté de la Providence, où je travaille, et où démarrent plusieurs sentiers de randonnées, dont le GR R2 qui traverse entièrement l’île (sur lequel Ludo veut absolument partir maintenant tout de suite (^_^; ). La forêt est radicalement différente des forêts métropolitaines. Le vert des plantes est ici clair et lumineux. De hauts arbres aux racines torturées s’entremêlant dans les rochers noirs, s’élèvent en finesse, leur tronc lisse, tandis que fougères et ronces des forêts tempérées laissent place à de hautes herbes et à de grandes plantes à épaisses feuilles. Côté sol, les teintes ocres dominent, tendant par moments sur le rouge.



Un caoutchou !

Le chemin parsemé de roches et montant assez raide n’était pas évident, et je regardais passer, ébahie, les nombreux coureurs qui nous doublaient, bondissant sans peur là où j’avançais avec tant de précaution pour ne pas faire de faux pas. Certains participeront peut être au grand raid de l’année prochaine, cette course diabolique à travers l’île, nommée la « diagonale des fous ». Nous, nous en sommes encore bien loin !

Mais cela ne nous a pas empêché de profiter de la promenade. J’étais en nage, j’ai pris une insolation, mais la vue sur Saint Denis en valait la peine !



Nous aurions bien aimé continuer le chemin dimanche matin pour atteindre le Brulé, mais un orage en a décidé autrement… Cela sera pour un autre week-end ! Nous comptons aussi grimper à la Roche écrite et bivouaquer, mais là encore, il faudra s’assurer de la météo, capricieuse en cette saison des pluies.

Sinon, côté pratique, nous avons rendu la voiture de location et recherchons toujours une occasion, sans trop d’urgence puisque je me rends au travail à pied et que nous avons toutes les commodités à portée de jambes ou de bus. La vie est quand même plus simple et plus tranquille sans voiture ;o)

Bon, pas facile de remplir ce « Glob » sans connexion Internet… Je vais tout de même essayer de donner des nouvelles sans de trop grandes élipses jusqu’à l’arrivée (salvatrice) de notre connexion ;o) !

Petit tour du propriétaire

J'en profite que Ludo soit occupé avec la peinture pour vous faire visiter en images notre demeure dionysienne...


La porte d'entrée

La porte d'entrée avec l'accès à la salle de bain, toilettes et chambre principale.

En face de la porte d'entrée, l'accès à la varangue, terrasse couverte.

La cuisine, à droite en entrant, et la porte de la 2ème chambre

Notre chambre avec notre lit top confort (^_^) (sans rire, les matelas autogonflants de chez Décathlon sont super bien !)

Notre chambre, côté placard

La 2ème chambre, dont la fenêtre donne sur la varangue

La 2ème chambre, côté placard


La salle de bain, avec baignoire :D

La vue depuis la varangue (oui, oui, il ne fait pas beau, car Gael est toujours dans le secteur !)

Notre vue sur l'océan ;o)

Voilà donc pour les premières impressions ! Pour le moment, c'est un peu vide, mais les meubles vont arriver au fur et à mesure...

Cyclone et déménagement

Bon, et bien nous voici dans notre nouvel appartement. Oui, moi aussi j'ai l'impression d'avoir raté un épisode tellement tout est allé si vite... Samedi matin encore, je désespérais de pouvoir déménager ce week end, Gael faisant des siennes. Je me résignais alors à devoir prendre la route de la montagne lundi matin à 5h pour me rendre au travail. Puis nous nous sommes dit qu'il serait pas mal de téléphoner aux locataires de l'appartement que nous avons réservé, histoire de savoir quand ils pensaient quitter les lieux. Et là, surprise, ils étaient justement en train de déménager, bien courageux qu'ils étaient de prendre la route avec de telles conditions. Nous avons fait ni une ni deux, et nous sommes arrangés avec eux pour squatter les lieux dès l'après-midi.

Le rendez-vous était donné à 14h à Saint Denis, et nous avons rassemblé rapidement nos affaires et décampé comme des voleurs de chez Armelle. En effet, comme nous devions prendre la fameuse route de la montagne, nous avions plus de route à faire pour atteindre Saint Denis. J'étais peu rassurée dans les virages, les montées et descentes, mais nous sommes arrivés à temps et sans mal pour récupérer les clés. Ils n'avaient pas encore terminé de tout vider et nous promirent de nous tenir au courant. La voiture était bien encombrée de nos bagages mais il restait suffisamment de place pour que nous puissions nous permettre d'aller faire quelques courses. Pas le choix de toutes façons, car il nous fallait au minimum de quoi dormir et manger... C'est qu'il en faut des choses lorsqu'on s'installe ! Casseroles, bols, couverts, poubelles, serpière, oreillers, passoire... Sans oublier l'indispensable, deux tapis de sol pour ne pas à avoir à dormir à même le carrelage ! Tout est passé dans la voiture, qui se retrouva pleine comme un œuf...


Une fois les courses terminées, soit vers 17h, nous attendîmes patiemment des nouvelles des déménageurs... Qui avaient pris du retard ! Vider un appartement n'est jamais une mince affaire et ils avaient sous estimé le temps nécessaire et les quantités d'affaires à déménager. C'était assez la loose, a attendre sur un parking, dans la voiture pour la surveiller, en mangeant des pizzas achetés au Speed Rabbit...

20h enfin, nous avons pu les rejoindre, eux aussi fatigués de leur longue journée, qui n'était pourtant pas terminée, puisqu'ils devaient encore aller jusqu'à Saint Pierre. Nous avons rapidement déchargé la voiture et installé le "lit". Quel bonheur de pouvoir prendre une douche et enfin se reposer !


Le lendemain matin, j'eus l'agréable surprise de trouver un réseau wifi disponible pour avoir internet. Nous allons pouvoir en profiter gratuitement pendant 24h, c'est déjà ça de gagné avant de pouvoir faire installer notre propre connexion. Nous avons passé la matinée à déballer et ranger nos affaires comme nous le pouvions, et à faire l'inventaire de tout ce qui nous manquait. Nous allons remplir l'appartement petit à petit, et devons nous soucier des priorités (comme un frigo par exemple (^_^; ...). Même si c'est du camping, c'est chouette d'avoir son chez-soi et de pouvoir poser les valises, après un mois de squat chez Armelle.

Il nous reste encore beaucoup de choses à faire avant d'être vraiment installés, mais cela prend forme, tout doucement...

Gael

Ah ça, on nous avait prévenu ! On nous avait bien dit que nous allions arriver juste pour la saison cyclonique. Que c'était la pire période pour venir sur l'île. Nous étions prévenus. Et nous comptions passer au travers ? Jeunes insouciants !

Depuis le milieu de la semaine, nous avons les yeux rivés vers le ciel, et sommes surtout branchés sur les différents médias locaux, entre Free Dom et Antenne Réunion, ainsi que sur les sites météo. Ils annonçaient son approche. Désormais, nous nous demandions quand et où Gael aller frapper.

Gael, c'est son nom, à notre premier cyclone. Enfin, il n'est devenu cyclone que depuis quelques heures. Avant, il n'était qu'une petite tempête tropicale de rien du tout. Maintenant, il nous fait plus rire du tout.

Le département est en pré alerte cyclonique, ce qui signifie qu'il faut se tenir sur ses gardes. Et commencer à faire quelques provisions, au cas où.

Désormais je comprends les appellations bizarres données aux promos dans les supermarchés d'ici !

Car on ne sait jamais : en perdant de la vitesse au large de la Réunion, Gael a vu sa trajectoire dévier. Il "rebondirait" sur un anticyclone situé sur Madagascar et, en faisant ainsi la balle de flipper, pourrait bien revenir vers nous. Les prévisions le montre contourner la Réunion, nous annonçant de toutes façons un beau week end bien pourri ! Aux larges de nos côtes, même à 400km, le cyclone nous envoie un aperçu de sa colère. Nous sommes impressionnés, et ne sommes "qu'"en préalerte cyclonique... Une alerte orange ou rouge doit être terrible !

Et dire que c'est mon premier week-end ici, après ma première semaine de travail. Je ne pourrais même pas en profiter. J'espère au moins que le temps se calmera pour lundi, et que la route du littoral sera pratiquable pour aller à Saint Denis. Nous devions déménager ce week end mais cela est compromis par la fermeture de cette dernière aujourd'hui à 16h. J'ai eu de la "chance" de pouvoir la prendre ce midi, chance toute relative lorsqu'on connait les conditions de circulation sur cette route par forte houle...

http://www.zinfos974.com/La-Route-du-littoral-fermee-a-partir-de-16-heures_a3574.html


J'ai dû l'emprunter aujourd'hui et hier et j'ai pu avoir de belles frayeurs, notamment en prenant une vague sur la voiture et en patinant sur la route innondée. Voir la houle, les grandes vagues marrons pleine d'écume venir du large pour se briser sur le bord de la route et éclater en embruns, et faire la course avec elles, priant pour qu'elles ne nous arrose pas et qu'elles nous laisse continuer notre route sans problème. La sagesse m'aurait sûrement conseillé de prendre la route de la Montagne mais j'ai sans doute plus peur des lacets à flanc de falaise que des caprices de l'océan. De toutes manières, je n'aurai pas le choix lundi matin si le temps demeure de cette humeur.

Résultat : punis et privés de sortie, il va falloir prendre son mal en patience. Ca tombe bien, nous devons justement finir de regarder la saison 2 de Grey's Anatomy : Georges reparlera-t-il à Meredith avant la saison 3 ? Le patient d'Izzie survivra-t-il suffisamment longtemps pour avoir sa greffe de coeur ? Tant de questions cruciales, histoire de "faire passer le temps"...

Le lundi au boulot


Ca y est, les vacances sont terminées et aujourd'hui c'était la rentrée ! Cela fait bien bizarre de se retrouver dans une nouvelle ambiance, avec de nouveaux collègues, nouveaux chefs, nouveau poste... En fait c'était même le méga stress ^_^; J'ai l'impression d'être la nouvelle stagiaire, ne sachant pas trop ce qu'on attend de moi, cherchant désespérément des repères. Sauf que là, je ne suis plus la petite stagiaire à qui ont pardonne tout, je suis diplômée, et ça me fait encore plus flipper (T_T) Et puis j'avais oublié la fatigue d'une journée de travail, les réunions, les briefing du chef, comment on scrute l'écran de l'ordinateur en cherchant à gober tous ces rapports divers et variés, les petits coups d'oeil à l'horloge pour savoir combien de temps il reste, le déjeuner avec les collègues...

Mais ce qui est terrible ici, c'est qu'en reprenant la voiture le soir à la sortie du travail, on allume la radio histoire de s'aérer un peu l'esprit, on démarre, on prend la route, puis, au détour d'une colline, on aperçoit soudain l'océan, immense, bleu, et le soleil, et là, de suite, on oublie toute la fatigue d'un coup d'un seul, et on ne pense plus qu'au plouf qu'on va faire dans la piscine une fois arrivé à la maison. Bon, la piscine, on ne l'aura plus une fois installés à Saint Denis, mais l'esprit reste le même. Un sentiment de plénitude, comme une grande inspiration qui purifie. Pas comme à Paris où limite je préférais rester au boulot plutôt que d'affronter l'atmosphère polluée du métro ! Là, on fait une vraie coupure, et le stress ne nous suit pas jusqu'à chez nous.

On verra comment va se passer le reste de la semaine, mais, jusque là, ça va.