Les noces australes

Voici un week end bien rempli qui se termine. Je n'ai quasiment pas été chez moi, partie tôt le samedi pour rentrer dans l'après midi du dimanche...

C'était en effet le mariage de Claudie (une amie élève de mon cours de chant) et Pascal, pour lesquels Nath avait créé un spectacle et rassemblé un groupe de chanteuses. Deux mois de répétitions et de travail acharné, et surtout de franche rigolade. Le spectacle reposait sur toutes les anecdotes que nous avions sur le couple, mises en scène de manière décousue et absurde, entrecoupées de chants, parfois assez délirants.

Pour moi, ce n'était pas gagné. Voici déjà un mois que Ludo m'a quittée et j'ai failli abandonner le projet, me sentant incapable d'aller partager la joie d'un mariage. Et de chanter, surtout. Heureusement, Nath m'a un peu bousculée et ce spectacle ainsi que le concert du 28 octobre prochain sont deux projets qui m'ont maintenue à flot en plus de me permettre de rencontrer des gens et de me retrouver régulièrement entourée d'amis qui me soutenaient. Ainsi, dimanche dernier, nous étions partis enterrer la vie de jeune fille de Claudie lors d'un pique nique déjanté aux Makes, dans les hauts de Saint Louis. Punch et téquila ont coulé à flot et j'eus du mal à m'en remettre une fois rentrée chez moi...

Nous étions assez inquiètes quant au spectacle, la générale ne s'étant pas passée au mieux (normal me direz vous, pour une générale...) et tout filage in situ étant impossible. Par ailleurs, le spectacle étant assez... particulier... nous ne savions pas vraiment comme il allait être accueilli par les mariés et leurs invités. Mais l'énergie et l'envie de nous éclater étaient là, si bien que tout s'est passé au mieux, nous laissant à toutes de très bons souvenirs. Pour ma part, j'ai pris beaucoup de plaisir à remonter "sur scène" pour un spectacle entier afin de jouer, de m'oublier, de me dépasser, de goûter le plaisir de se sentir dans l'ici et maintenant et de n'accorder plus aucune importance à tout ce qui ne fait pas vivre l'instant présent. D'offrir de manière entièrement désintéressée ce moment, de partager notre travail, de me donner... Mais ce que j'aime également dans ce genre d'aventures, c'est la cohésion du groupe autour d'une création commune et l'esprit de troupe, où chacun tremble et stresse mais où tous se soutiennent. C'était presque dommage de ne le jouer qu'une seule fois !

Le sourire soulagée d'après représentation, avec ma copine de duo, Fred

Nous avons dormi non loin du lieu de la fête, dans les hauts de Saint Gilles et sommes rentrés juste à temps pour la deuxième mi temps de la finale de la coupe du monde de rugby... et je suis vite rentrée chez moi, épuisée, une fois les Blacks déclarés vainqueurs. Je n'aurais pas eu le courage de fêter une victoire tricolore de toutes façons, bien que je sois déçue pour eux car il le méritait. Il faut dire que ma petite boule de poils préférée me manquait et m'attendait à la maison...

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