Mû (e) !

Oh (O_O) !

Quand est ce que le papillon se décidera t il enfin à quitter son isolement de chrysalide pour enfin revenir vers la lumière ?

Ces derniers mois, toute mon énergie fut canalisée vers le faire... Beaucoup d'agitation, de dispersion, pour un unique but : fabriquer, agir dans le concret, afin de se (r)assembler et se (re)construire. Je me suis laissée complètement absorber, laissant filer le temps sans le sentir, espérant juste qu'il servira ma mue.

Cet élan s'est au départ essentiellement exprimé dans mes costumes de danse. Assise à ma machine à coudre, je travaillai à me créer une nouvelle peau, à m'inventer de nouveaux personnages. Il faut dire que la danse m'occupe actuellement énormément l'esprit. Tout a commencé je pense en avril dernier avec mon baptême du feu de solo de danse orientale.  Ma propre chorégraphie, mon propre costume, une mise à l’épreuve de laquelle je suis ressortie définitivement résolue à progresser.






Comme nous préparons un grand spectacle pour fin octobre, le rythme au niveau des cours et des répétitions  s’est intensifié, de nombreuses chorégraphies étant à apprendre, et les occasions ne me manquent pas pour coudre, broder et confectionner costumes et parures.


 Costume de bellywood

Flamenco oriental

 Ceinture à pompons pour du Shaabi : inutile de dire le temps qu'il m'a fallu pour confectionner toutes ces petites boules de laine >.< !!

La danse ainsi m’absorbe, mais malheureusement mon travail également. Depuis avril, ma vie professionnelle est trop prenante à mon goût, et je ne parviens en rien à prendre du recul. Encore une fois, je suis focalisée sur la production et la productivité et par là même me sens grandir et me développer, de plus en plus sûre de mes connaissances et compétences. Mais ce au détriment de ma santé, la fatigue grandissante nourrissant maints maux. Il me semble une éternité depuis mes dernières vacances !

Et voilà comment au final je me sens en pleine mutation. J’attends que me passe cette expression du faire, ou du moins qu’elle se fasse moins pressante, car d’un côté elle m’entrave. Peut être est ce aussi l'hiver qui a fait que je me suis mise en hibernation, recroquevillée sur moi même, limite monomaniaque. Cependant, je me réveille doucement et rouvre les yeux, éblouie par le soleil qui revient. J'ai presque failli rater la floraison de mon aloès, c'est dire !



 Un aloès en floraison, cela ne peut qu'être de bonne augure...


~ Le faire est révélateur de l'être - Jean-Paul Sartre ~

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